F S U
Section locale d'Arles
(Ecole Léon Blum)
snu.arles@snuipp13.fr



Mise à jour le 4 JUILLET 2017

Nous avons le plaisir de vous inviter 
au vernissage de l'exposition photographique de Pablo Ernesto Piovano 

Fabian Tomasi, the shadow of the success

présentée au Centre Résistance et Déportation d'Arles et du pays d'Arles
en partenariat avec "Le magasin de jouets" avec le soutien de la fondation Manuel Riviera Ortiz

Mardi 4 juillet à 17h
Espace Mistral - Bd E. Combes - Arles


En 1996 le gouvernement argentin a approuvé la commercialisation de graines de soja et l’utilisation d’herbicides contenant du Glyphosate.
Depuis, les terres cultivables sont devenues des territoires d’expérimentation.
Aujourd’hui, 370 millions de litres par an sont diffusés sur près de 60% des terres arables argentines. En 20 ans, l’utilisation de ces chimies a augmentée de 1 057 %. Des dizaines de scientifiques étudient et réalisent une surveillance sanitaire et rapportent les conséquences désastreuses de l'utilisation de ses poisons.
Fabian Tomasi est né à Basavilbaso, une ville de la province de Entre Rio située à 300 km de la capitale. il a aujourd’hui 51 an et a travaillé comme ouvrier agricole depuis l’âge de 23 ans.
Son travail était de diffuser les pesticides depuis son avion. Il devait diluer les produits chimiques qu’on lui livrait à côté de son avion dans de l’eau avant de les envoyer par fumigène dans les champs. Il y a 10 ans, il a été diagnostiqué d’une grave polyneuropathie. Il ne peut plus manger de nourriture solide, ni marcher correctement, ni utiliser ses mains.
Aujourd’hui, il vit dans un pré-fabriqué avec sa fille de 21 ans, Nadia, et de sa mère âgée de 80 ans, Bety, qui l’accompagnent avec amour et abnégation.
Fabian est un des nombreux exemples du coût humain qu’engendre la réussite commerciale des grandes firmes qui développe ce type d’agriculture et de traitement et de ce massacre silencieux.

Le dernier chapitre «Fabian Tomasi» du travail de Pablo Ernesto Piovano, n’a jamais été présentée au public et l’éditeur Kehrer publie son livre
à l'occasion des Rencontres d’Arles 2017. 
Ce travail est un témoignage individuel qui s’attaque et résiste à l’une des plus grosses entreprises actuelles. 

Le photographe a sillonné pendant près de huit ans les routes argentines et visité des dizaines de villages pour témoigner de ce qu’il appelle «le massacre silencieux». 


Comptant sur votre présence,

Très cordialement

ELECTIONS LEGISLATIVES 2017


DIMANCHE 18 JUIN, BATTRE LE FRONT NATIONAL


Dans la 16ème circonscription des Bouches-du-Rhône, le second tour des élections législatives opposera Valérie Laupies (FN) à la candidate d’ « En Marche », Monica Michel.

Dans la tradition syndicale, il est comme principe de ne pas intervenir dans les scrutins électoraux à l’exception des situations où l’extrême-droite serait en situation de gagner.
A cela une simple raison : les partis d’extrême-droite proposent un programme en rupture fondamentale avec les principes démocratiques et républicains.
Ils sont les adversaires irréductibles de l’Ecole de la République, de l’Ecole pour tous.

Alors, dimanche 18 juin, battons le Front National !




Le 1er MAI 2017 à ARLES



1er mai à Arles

Il y avait beaucoup de monde sur la place de la République ce 1er mai à Arles.


D es manifestants des deux syndicats CGT et FSU qui cette année encore ont pu faire que la ville ne soit pas, contrairement à l’information souvent donnée par les media, le seul théâtre de la fête des Gardians et de l’élection de la Reine d’Arles. Et dussent en frémir les minois des différentes reines affichées sur la façade de l’ancienne chapelle Sainte-Anne sur les marches de laquelle se font traditionnellement les prises de parole, les interventions de Véronique Nef pour la CGT et de Claire Billès pour la FSU ont permis aux très nombreux participants de prendre pleinement conscience des enjeux de 2017 et des rudes années qui vont suivre… A l’ordre du jour : le progrès social, la dénonciation des inégalités croissantes et un rejet de l’extrême droite qui va de pair avec la condamnation des mesures que prétend imposer par ordonnances Macron .


Après les prises de parole, emmené par la batucada « Samba K tous », un défilé coloré des drapeaux des partis vraiment de gauche, des syndicats non réformistes ou d’ATTAC s’est formé pour arpenter les principales rues du centre ville.


Point final : la Bourse du travail où un apéritif en musique a permis de trinquer et de débattre des échéances électorales à venir et… des prochaines manifs dont celle-ci constituait un tour de chauffe.




Prise de parole FSU Arles pour le 1er mai 2017



Nous sommes réunis aujourd’hui à l’occasion de la fête du travail, un travail et des conditions de travail souvent mises à mal : augmentation du chômage et de la précarité, notamment dans la fonction publique alors que pourtant, nous le savons tous : les services publics sont réducteurs d’inégalités et par là-même un ciment social.

La cohésion sociale, l’équité, l’égalité entre les citoyens, la liberté pour chacun, la fraternité entre toutes et tous, C’est de cela dont nous avons besoin aujourd’hui, ce sont nos valeurs républicaines et celles que nous voulons voir se développer.


Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle indiquent que la représentante du Front national est qualifiée pour le second tour. Face à elle, un candidat dont nous ne cautionnons pas certains aspects d’une politique néolibérale affirmée.

Face à cette situation, il est légitime que chacun-e s’interroge sur la position à adopter pour ce second tour.

Nous tenons à alerter : les deux projets ne sont pas de même nature : la mise en œuvre du programme du Front National, qui n’est pas un parti comme les autres mais bien d’extrême-droite, changerait profondément notre société en s’opposant aux objectifs et valeurs de solidarité, de justice sociale, d’égalité et de paix que nous portons. Pour la FSU, une arrivée au pouvoir du Front national est inenvisageable.

Le programme d’Emmanuel Macron comporte des mesures avec lesquelles nous sommes en désaccord et que nous combattons, que ce soit par exemple sur les retraites ou les suppressions d’emplois dans la fonction publique…



Aujourd’hui, nous ne sommes plus en 2002 : aujourd’hui, à la tête des deux plus grandes puissances ,il y a Donald Trump et Vladimir Poutine, qui vient de faire arrêter des opposants par centaines. Aujourd’hui, en Europe, on assiste à une montée de l’extrême-droite particulièrement inquiétante :

Ne nous y trompons pas, l’extrême-droite ne résout pas les problèmes, elle divise et fait reculer nos sociétés. Non, nous ne voulons pas d’une France pivot entre tous ces pays.


En ce moment, le Front National passe tous les accords possibles, reprend parfois des revendications de gauche car tout est bon pour récupérer des voix afin d’accéder au pouvoir. Mais compte tenu des pouvoirs octroyés au président de la Vème République, cet accès au pouvoir serait une catastrophe pour notre pays : préférence nationale et racisme d’État aggraveraient encore les fractures de notre société. Les plus fragiles de nos concitoyens seraient les plus touchés. La FSU ne peut l’envisager.


Nous n’inventons rien, contrairement à un affichage antisystème, là où il est en responsabilité, le Front national déploie une organisation clientéliste et discriminatoire. Il dit parler « au nom du peuple » et des « petits », mais brise les solidarités en s’attaquant par exemple au milieu associatif et culturel. Pour réduire les impôts, il fragilise le service public. Des enfants sont privés de cantine selon l’origine familiale. Et il n’hésite pas à exercer des pressions sur les agent-es, en utilisant honteusement les réseaux sociaux comme moyen d’intimidation.


Lutter contre les idées d’extrême droite implique de lutter aussi contre les inégalités et les injustices, les politiques libérales en œuvre qui font le lit de l’extrême-droite depuis des années. Il s’agit de les combattre et de faire avancer nos revendications.


C’est pourquoi la FSU Arles n’entend pas pour autant n’entend pas pour autant légitimer le programme d’Emmanuel Macron, Nous défilions hier contre la loi Travail, nous nous mobiliserons encore demain. Nous sommes en désaccord avec les projets de réduction du nombre de fonctionnaires, de retraites par points et, en ce qui concerne l’Education, l’autonomie des établissements, la remise en cause du paritarisme… Fidèle à ses mandats de transformation sociale, il opposera l’ensemble de ses forces à toute tentative de fragilisation du service public !


La FSU porte et continue de porter des propositions alternatives pour une société plus juste et plus solidaire : partage du temps de travail, autre répartition des richesses et réforme fiscale, mesures en faveur d’une transition écologique qui prépare l’avenir, renforcement des services publics et de la protection sociale pour lutter contre les inégalités, réussite scolaire et élévation d’un niveau de qualification pour tous les jeunes … La FSU portera également ces valeurs lors de la campagne des élections législatives et au-delà. Elle construira, chaque fois que nécessaire, avec tous les personnels, les mobilisations dans l’unité la plus large et, plus que jamais, il nous faudra être nombreux et lutter ensemble !


Aujourd’hui, le vote Front national n’est pas la solution pour répondre aux crises et difficultés que connaît notre société. Nous sommes toutes et tous concerné-es. Mais un Front National avec un score élevé lui confèrerait le statut de premier parti d’opposition en France, favorisant la diffusion et la banalisation de ses idées, notamment lors des législatives.


C’est pourquoi, le 7 mai, nous vous appelons à aller voter pour faire barrage au Front National !